Entretiens

Originaire du Dauphiné, Marie-Thérèse Vinoy arrive en région parisienne dans les années 1980 après une maîtrise de Lettres Modernes et un séjour d'un an au Canada. Elle commence sa carrière dans le domaine humanitaire puis, après quelques années dans diverses entreprises et un diplôme complémentaire en gestion, elle intègre les services administratifs de l'ONU en 1995 et y travaille jusqu'à fin 2022. Elle profite de son départ à la retraite pour se remettre à l'écriture et publier tous les poèmes écrits au fil des années depuis sa jeunesse.

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Cet ouvrage est un recueil de poèmes écrits sur une très longue durée : de 1977 à 2023, mais avec de nombreuses périodes d'interruption. Il n'y a pas d'ordre chronologique. Certains sont très personnels, d'autres fantasmés, d'autres encore ont été écrits dans le cadre de concours, avec un thème imposé. J'avais le désir d'en faire un recueil depuis très longtemps et, finalement, j'ai attendu la fin de mes activités professionnelles. La plupart de mes poèmes sont rimés. J'essaie par moments de me départir de la rime, mais elle me rattrape rapidement. J'aime bien varier les styles en utilisant à tour de rôle allitérations, néologismes, graphisme, monorimes… J'aime surtout les oxymores et je voulais intituler ce recueil "Clair-obscur" mais c'était déjà pris par Cocteau… alors c'est devenu : "La clarté des nébuleuses".

 

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Je souhaite avant tout faire passer des émotions, mais aussi interroger sur les maux de notre société, les problèmes quotidiens, le temps qui passe, la question des choix que l'on fait.

 

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Parmi les poètes, je dirais Ronsard, Victor Hugo, Verlaine mais aussi les fables de la Fontaine, les pièces en alexandrins du théâtre classique, Marceline Desbordes-Valmore que j'ai découverte plus récemment ou Alfonsina Storni, une poétesse argentine, ainsi que les chanteurs-poètes francophones du XXe siècle. Je suis également inspirée par les faits de société, l'actualité ou mes activités personnelles.

 

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Kamouraska d'Anne Hébert, l'histoire de cette femme qui joue les épouses irréprochables au chevet de son mari agonisant à Québec, alors qu'elle revit en pensée la mort de son premier mari assassiné par son amant, ainsi que le procès qui s'ensuivit : "Il fallait me refaire une innocence à chaque séance, comme une beauté entre deux bals, une virginité entre deux hommes".

 

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

 Curieuse, rêveuse mais aussi persévérante

 

  1. Quelle est votre citation favorite ?

J'aime beaucoup les citations, voici mes favorites :

  • La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie (Malraux)
  • Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va (Sénèque)
  • À quelque chose malheur est bon
  • There is a crack in everything, that’s how the light gets in (chanson de Leonard Cohen) : Il y a une fissure dans chaque chose, c'est comme cela que la lumière entre.

J'aime aussi les citations latines :

  • Ubi bene ibi patria (là où on est bien, là est la patrie)
  • Homo homini lupus (l'homme est un loup pour l'homme)
  • Carpe diem ou l'équivalent de Ronsard : Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie

 

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je n'ai pas vraiment de rituel d'écriture avec des créneaux horaires bien définis, mais j'ai tout de même quelques habitudes. Pour moi, le plus difficile est de commencer. Au début je note généralement mes idées sur papier ou dans l'application "Notes" de mon téléphone ou parfois, quand je suis dans la rue, j'enregistre un message vocal. J'ai aussi un petit bloc-notes près de mon lit car j'ai souvent des idées avant de m'endormir. Et je retranscris ensuite tout cela sur mon ordinateur. J'aime bien travailler avant de me coucher mais je préfère toujours faire une dernière révision le matin avec un regard neuf (la nuit porte conseil). Je suis la plupart du temps insatisfaite de ce que j'écris. Avant la publication de cet ouvrage, j'ai passé beaucoup de temps à la relecture et j'ai remanié un certain nombre de mes anciens poèmes. Il m'est souvent difficile de mettre un point final, j'ai tendance à "bonnarder" comme le peintre Pierre Bonnard qui retouchait ses tableaux, même lorsqu'ils étaient déjà exposés dans les musées ! C'est sans doute mon côté angoissé…

 

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Depuis très longtemps, j'ai un projet de roman initiatique qui se passe au Québec. J'ai écrit les premiers chapitres il y a 25 ans… et je compte m'y remettre bientôt.

J'aimerais aussi écrire un livre de recettes culinaires en vers, un peu à la manière des "Poésies gourmandes" d'Achille Ozanne, un chef cuisinier poète, mais peut-être appliqué au domaine des cocktails.

 

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Après une recherche sur Internet, Les éditions du Panthéon m'ont semblé une maison d'édition sérieuse et celle qui me correspondait le mieux. En outre, lors d'un salon du livre, j'ai rencontré une auteure de poésie qui avait publié plusieurs recueils chez cet éditeur et qui me l'a fortement recommandé.

 

10. Le mot de la fin ?

Je voudrais dire qu'il faut croire en sa bonne étoile et, pour terminer par une note d'humour, voici une dernière citation : In Vino (y) veritas !

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

De Gaulle et moi, c’est l’histoire de Marcel Petit, un jeune homme de vingt ans qui participa à la Libération de Paris, à l’été 1944. Marcel n’était en rien destiné à jouer les héros. À quinze ans, évacué de Strasbourg comme six cent mille de ses concitoyens lors de la déclaration de la guerre en 1939, il se retrouve vite orphelin et séparé de son frère et sa sœur lorsque précipité sur les routes, au printemps 1940. Gravement blessé, il est soigné par des religieuses à Chartres. Une fois rétabli, Marcel décide de retourner à Paris, dernier endroit où il a vécu. N’y retrouvant ni son frère ni sa sœur, il se déniche un poste de garçon dans un café de quartier près des Halles.

L’histoire commence au printemps 44, alors que la planète entière attend avec fébrilité l’inévitable débarquement qui devra sceller le sort de la guerre. Découvrons ensemble ce café où se côtoient les habitants du quartier qui ne sont pas toujours qui ils semblent. Entre collaborationnistes, trafiquants du marché noir, la mafia corse, des résistants dénués de sens de l’humour, les policiers, la Gestapo, des prostituées adolescentes et les propriétaires du café Au bon Métayer, suivons Marcel qui se voit peu à peu entraîné dans un engrenage qui l’amènera à risquer sa vie pour la liberté de sa ville.

 

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

On ne naît pas héros. On le devient tout simplement lorsqu’on accomplit son devoir et qu’on va là où la vie nous emmène. Sans hésiter. Parce que c’est ce qu’il faut faire.

 

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Lorsque j’avais dix-huit ans, j’ai réussi à obtenir un emploi d’été dans un café terrasse du vieux Québec. C’était, cette année-là, la seule terrasse de toute la ville. Chaque matin, avant de rentrer travailler, le chef, un vétéran français de la Campagne de’40, m’amenait à la taverne voisine et me racontait ses histoires de cette tragique bataille. Ça m’est resté, ainsi que sa frustration à n’avoir pu arrêter les envahisseurs. Il avait été de ceux qui voulaient se battre, quitte à y laisser sa vie.

Une quinzaine d’années plus tard, lorsque Gilles Carle a lancé son film, Le Crime d’Ovide Plouffe, j’ai été fasciné par le personnage de Marie, cette jeune Française réfugiée à Québec après la guerre. Je me demandais quelle sorte de vie elle avait eue pendant l’Occupation et je me suis souvent pris à l’imaginer.

Plus tard, avec mon épouse Christine, nous avons écrit une saga racontant l’histoire d’une famille allemande pendant la 2e Guerre. Un des personnages périphériques du Tome II, Marcel Petit, y est laissé pour mort. Je l’ai simplement fait se réveiller et l’histoire s’est écrite toute seule.

 

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

À l’ouest, rien de nouveau, d’Erich-Maria Remarque. C’est, lorsque j’avais une dizaine d’années, le premier livre d’adulte que j’ai lu. Depuis, l’histoire des Allemands n’a cessé de me hanter.

Adolescent, j’ai dû m’enrôler dans les Forces armées canadiennes pour payer mes études. J’ai eu la chance d’être muté trois fois en Allemagne, dont la première fois à vingt ans. Irrité de ne rien comprendre, j’ai appris la langue, ce qui m’a valu d’y être re-muté une fois gradué. Comme je me débrouillais dans la langue de Goethe, on m’a envoyé servir comme officier d’état-major dans une division de la Bundeswehr. Là, j’y ai côtoyé des vétérans de la 2e Guerre qui m’ont raconté leur histoire. Celle-ci ne correspondait en rien à ce qu’on nous avait enseigné. Je ne l’ai donc pas crue.

Ce n’est que des années plus tard, lorsque le rideau de fer est tombé et que nos historiens ont eu accès aux archives des Forces armées allemandes demeurées jusqu’alors secrètes, que la vraie histoire est entièrement sortie. Je me suis alors dit : « Toutes ces années, ces gars-là avaient dit la vérité et personne ne les croyait. » Ça m’a donné l’envie d’écrire leur histoire.

D’où mon premier livre, L’Anneau de Gabriele (Les Éditions Libre Expression, Montréal, 1 998). Par la suite, nous avons découvert l’immense talent d’écrivaine de mon épouse, Christine Gauthier. Lorsque je fus libéré des Forces armées, après mon retour d’Afghanistan, nous avons republié l’Anneau, de même que les tomes II et II de cette saga que nous avons intitulée Plus jamais la guerre.

 

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Curieux, fonceur, chanceux.

 

  1. Quelle est votre citation favorite ?

Ne regardez pas derrière vous car quelque chose pourrait être en train de vous rattraper.

 

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je n’en ai pas. Lorsqu’une histoire me brûle les doigts, je m’y mets. Sans compter mes heures.

 

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Continuer d’écrire notre saga dont les trois premiers tomes sont déjà publiés. L’écriture du Tome IV nous rebute depuis des années parce qu’il doit se passer pendant la Shoah.

Cette année, nous espérons pouvoir publier en Grande Bretagne notre premier tome, L’Anneau, que j’ai pris deux ans à traduire en anglais.

 

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

J’ai soumis le manuscrit de De Gaulle et moi à quelques maisons d’édition au Québec et en France. L’histoire n’a suscité aucun intérêt au Québec, tandis qu’en France, cinq maisons se sont montrées intéressées. Je suis donc allé à Paris rencontrer ces gens et mon choix est tombé sur Les Éditions du Panthéon.

 

  1. Le mot de la fin

L’exploration de l’Histoire et des personnages qui l’ont composée est fascinante. Pour y intéresser les gens, il s’agit de la leur raconter.

J’espère que celle-ci vous fascinera.

  1. Pouvez-vous présenter votre livre ? 

C'est la trajectoire d'un homme idéaliste, magistrat pétri des devoirs de sa charge, et de son amour pour les siens. Il va hisser ses collègues au niveau de son ambition positive. Mais les maux politiques, et du siècle, vont enrayer ses espoirs, et le cours de sa vie.

 

 

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Les institutions ne valent que par les hommes et femmes qui les animent. Dans une démocratie, la justice doit être impérieusement lucide, comprise, et respectée. Et nullement déroutée de sa voie, ou manipulée.

 

 

  1. Quelles sont vos sources d'inspiration ?

Mon métier, mes voyages. L'ouverture d'esprit de mes amis, et celui des mondes familiaux successivement traversés depuis l'enfance.

 

 

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d'écrire ?

En fait, tous ceux lus pendant l'adolescence. Et ils étaient très variés.

 

 

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

-persévérant ;

-indépendant ;

-malicieux ;

 

 

  1. Quelle est votre citation favorite ?

"N'expliquez jamais !" (Benjamin Disraëli).

 

 

  1. Quel est votre rituel d'écriture ?

J'écris l'après-midi, dans une pièce isolée, exempte de toute présence, de tout bruit.

 

 

  1. Quels sont vos projets d'écriture pour l'avenir ?

Parachever trois romans déjà écrits, mais à la réécriture (méthode Jane Austin). Macérer un ou deux autres. Et me risquer à une ou deux pièces de théâtre.

 

 

  1. Comment s'est fait le choix de votre maison d'édition ?

Sous l'inspiration soufflée d'une bonne étoile anonyme.

 

 

  1. Le mot de la fin ?

Tout arrive, même le difficilement probable.

 

Si vous étiez un livre, vous seriez…

Le zen dans l’art chevaleresque du tir à l’arc. Cet ouvrage a été le déclencheur vers ma démarche de pleine conscience.

 

Si vous étiez une citation

Vivre dans la vérité, ne mentir ni à soi-même ni aux autres, ce n'est possible

qu'à la condition de vivre sans public. Dès lors qu'il y a un témoin à nos actes,

nous nous adaptons bon gré mal gré aux yeux qui nous observent, et plus rien

de ce que nous faisons n'est vrai. Tiré de l’insoutenable légèreté de l’être de

Milan Kundera.

 

Si vous étiez un marque-page

Je serais fabriquée à la main par un enfant, avec amour, remplie de couleurs qui dépassent les lignes.

 

Si vous étiez un discours

Follow your dreams not your boyfriends. Une lettre écrite par l’actrice Gillian Anderson adressée à elle-même lorsqu’elle avait 16 ans. Une belle réflexion sur la féminité et le courage.

 

Si vous étiez une collection

Le titre de la collection serait : humaniste-philosophique-historique- mystérieux-beau. Ça résume (enfin, pas vraiment résumé) ce qui me touche.

 

Si vous étiez un papier

Recyclé ! C’est plus écologique et ça montre les imperfections. J’ai horreur du papier lisse trop propret.

 

Si vous étiez une bibliothèque

Je serais éclectique, comme mes goûts littéraires. Organisée selon un système plus ou moins rigoureux, remplie d’ouvrages, débordante même. Je remplirais toute la pièce de ma présence mais je saurais me faire oublier dans le plus grand des silences.

 

Si vous étiez une recette

Quelque chose avec du chocolat ! Parce que je suis tour à tour sucrée, amère, douce ou acidulée et que je fais bon ménage avec de nombreuses autres saveurs !

 

Si vous étiez un titre de livre

La vie est un laboratoire, l’expérience essentielle.

 

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

L’écrit part d’un constat : le monde doit faire face à une crise multifactorielle inédite dont le réchauffement climatique n’est qu’une des manifestations. Ces bouleversements majeurs sont la conséquence des agissements irresponsables d’une seule créature : Homo sapiens.           
Le diagnostic est sévère : en l’absence d’une réaction vigoureuse, notre espèce est vouée à une inévitable extinction. Les comportements archaïques de l’Homme moderne, dont la principale manifestation est l’expression du repli sur son clan en cas de menace, ne peuvent que conduire à une impasse.
L’essai développe une solution : un changement radical de notre référentiel de pensée et d’action. Il décrit comment une mutation cognitive sans égale nous permettra d’éveiller une conscience collective indispensable pour agir ensemble, enfin efficacement, et inverser la tendance.

 

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Il s’agit de générer un électrochoc qui, je l’espère, rencontrera un écho le plus large possible.

Il n’y a pas de fatalisme. Nous devons impérativement réinventer notre espèce. Il est temps d’engager, dès maintenant, ce qui pourrait constituer un palier majeur de l’évolution de l’humanité.

 

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Tous les enfants sur cette Terre. Nous ne pouvons pas, égoïstement, les abandonner au triste sort que nous leur réservons. Nous devons réagir au moins pour eux !

 

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley. Le conditionnement et le totalitarisme sont dépeints avec une froideur tellement contemporaine. Cela incite tout naturellement à un questionnement sur la défense des valeurs humaines qui riment avec universalisme et liberté.

 

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Sensibilité : Nous sommes élevés dans une forme d’indifférence qui est censée nous protéger des aléas de la vie. Mais à quoi servirait une carapace qui masquerait nos sentiments les plus profonds ? Avec l’âge, j’ai compris qu’il est temps d’assumer ce qui est généralement considéré comme une faiblesse.

 

Pugnacité : Persévérer, sans cesse persévérer. Il ne s’agit pas d’une forme d’entêtement stérile mais d’une volonté d’agir sans jamais fléchir. Elle n’est pas tant le reflet d’une confiance en soi inconsidérée que la manifestation d’une dynamique insufflée par l’espoir. Ce sont parfois les rêves les plus improbables qui alimentent les volontés les plus tenaces.

 

Curiosité : Quel bonheur d’appréhender de nouvelles idées, quel enrichissement de côtoyer des horizons variés, quel épanouissement d’apprendre sans cesse… et d’assimiler la relativité de notre existence !

 

  1. Quelle est votre citation favorite ?

Celle que je découvrirai demain et qui alimentera la réflexion.

 

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

La marche ouvre l’esprit et permet d’ébaucher des idées qui sont notées sous forme de pense-bêtes. Vient ensuite le temps de la maturation : une succession d’itérations pour travailler les mots. Il faut aussi aménager des respirations qui permettent de prendre le recul nécessaire.

 

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Pas d’autre projet dans l’immédiat.

 

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

La réactivité et l’engagement sur des délais courts ont été déterminants. La proximité géographique et la possibilité d’interagir directement avec l’équipe d’édition ont été un plus.

 

  1. Le mot de la fin ?

 Et finalement, si la Terre était vraiment ronde ?

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Il s’agit d’un écrit littéraire assez personnalisé dans son style et sa structure. C’est à travers cette spontanéité, cette sensibilité crue et ce discours authentique, qu’il a pu prendre forme et se retrouver dans la littérature Fragmentaire de René Barthes et de Milan Kundera. Une force poétique qui s’accepte comme genre éclaté dans le morcellement chaotique d’un monde que nous vivons actuellement et qui est représentée tout au long de ce récit par Maissa, un personnage féminin qui signifie en arabe étymologiquement Maysân « l'étoile scintillante ». Le thème dominant est la naissance ou la recherche de l’amour dans un pays embrasé par une guerre, par des violences qui le rend impossible. Les deux héros qui s’aiment sont en quête de leur identité, leur raison de vivre et aspire à l’apaisement. C’est un récit introspectif qui associe à une parole poétique et romanesque l’intime à la philosophie.

 

 

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Un message de paix d’universalité, d’humanisme, de désaliénation d’une société qui s’est instrumentalisée par une civilisation à son apogée et peut être à son déclin : un message d’amour sous toutes ses formes et ses souffrances, une quête de soi pour un renouveau et un monde meilleur.

 

 

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ? 

SARTRE, CAMUS, Aldous Huxley, Nietzche, Barthes, Kundera divers auteurs maghrébins et arabes contemporains en l’occurrence Mahmoud Darwich… et surtout moi-même.

 

 

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ? 

TERRE DES HOMMES d’Antoine ST EXUPERY. Ce fut mon premier essai sur la base de ses réflexions philosophiques lorsque j’étais ado.

 

 

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

L’audace d’être moi.

 

 

  1. Quelle est votre citation favorite ?

« Devant les balles, les mines, la faim, le gel, la soif, la peur, la mort et l'amour, nous avons arraché notre masque comme un hochet risible et gênant. Pour que la bêtise s'installe, il lui faut la torpeur des jours calmes : elle est la sœur de la léthargie et de la mort ».
Mouloud Mammeri. Le sommeil du juste.

 

 

  1. Quel est votre rituel d’écriture ? 

Saisir un crayon dès qu’une inspiration profonde me surprend pour la temporaliser sur une page blanche.

 

 

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Écrire d’autres romans de fictions ou autres dans le même style pour se réapproprier une réalité à travers l’histoire. EXEMPLE Dassine ult ihemma. Qui a tué le patriarche ?.. À la reconquête de nos espaces perdus… À la recherche du patrimoine disparu…

À travers des recherches historiques et des récits légendaires, analyser des réalités et en observer les résurgences dans l’actualité contemporaine.

Sélectionner de nombreux poèmes inédits à faire connaître également.

 

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Sur conseil d’une amie.

 

  1. Le mot de la fin ?

Écrire c’est survivre, c’est prouver qu’on existe en laissant nos traces, nos empreintes dans son parcours de vie et son aventure terrestre qui serviront de repères pour ce qui existeront après nous pour la continuité et la pérennité.

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

« Aux sources du mystère des origines du Monde et de l'humanité » relate une multitude d’événements qui commencent de la Création pour aboutir à l’aube de l'histoire connue à ce jour, événements revisités avec l’aide de guides spirituels et l’interprétation d’artefacts, de textes comme la Bible et de différents mythes remis dans leur contexte. On y décrit aussi l’implication des anciennes divinités dans nos vies et leurs conséquences qui conduisirent à trois grands déluges planétaires et non un seul bouleversant aussi bien les continents de notre planète que les populations qui y vivaient. Un focus est mis également sur le peuple mythique qu’est celui des Atlantes et ses interactions avec les autres peuples. Tout le travail de recherche a permis également l’interprétation d’une écriture non déchiffrée qui devint le fil conducteur du livre.

En lisant ce livre, vous allez découvrir de nouvelles clés de lecture pour la compréhension de notre passé et chacun, s'il le désire, pourra se les approprier.

 

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

On n’efface pas des événements de l’Histoire en fonction des valeurs d'une autre époque quel que soit leur nature en bien ou en mal. Cependant, tout n’est jamais parfait ou acquis, les scientifiques de manière générale en ont même fait une règle. Mais est-elle vraiment toujours appliquée au regard de certaines réactions de rejet de nouvelles théories ?

 

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Connaître la vérité.

 

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Avant d’avoir envie d’écrire, il fallait avoir envie de lire. Deux lectures se sont alors enchaînées avec les livres « Le tableau du Maître flamand » et le « Club Dumas » d’Arturo Perez-Reverte. Le premier allie un support venant du passé et une enquête à notre époque sur un crime qui se déroula plusieurs siècles avant et qui allait se poursuivre au présent et le deuxième qui mêle fiction et réalité autour d’un livre diabolique. Je ne me doutais pas après ces deux lectures que j’allais rencontrer une étrange réalité similaire mais en partie opposée quelques années plus tard.

 

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?
  • Cartésien, par rapport à la méthode retenue pour écrire des livres.
  • Curieux, ce qui me permet d’avoir un autre regard sur le monde et d’évaluer des hypothèses non imaginées.
  • Volontaire, ce qui me permet d’aller au bout de mes idées même si des fois tout s’y oppose.

 

  1. Quelle est votre citation favorite ?

Une citation de Rabelais : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

 

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je tire des fils (des situations, des événements…) d’un amas de fils entremêlés dans une pelote (constituant l’histoire supposée) et je les analyse en les « recoupant ou en les recollant » avec de l’information du présent (artefacts, textes issus de mythes, de la Bible, d'énoncés scientifiques…) pour reconstituer un « fil d’Ariane » pour atteindre une autre réalité en émettant de nouvelles théories jusqu’alors non envisagées qui me sont confirmées ou pas par mon Guide spirituel. Ensuite, il faut reconstituer l'ensemble du puzzle sans aucun scénario cousu à l’avance.

 

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Deux livres sont en préparation.

« La Guerre des Gaules », texte écrit par Jules César pour son prestige contient de nombreuses ambiguïtés et dans bien des cas voulus par César lui-même pour cacher ses erreurs ou ses faiblesses. Le texte du « Nouveau Testament » en contient également. Mais quel lien existe-t-il entre la défaite de Vercingétorix à Alésia en Séquanie dans l'est de la Gaule, la naissance de Jésus en Palestine et la venue de Marie-Madeleine en Gaule ?

Le destin de Jésus de devenir roi, n'aurait-il pas dû se dérouler en Gaule et non en Palestine ? Une cité, un voyage, une femme… , où te caches-tu Homère ?

Aucun scientifique n’a pu voir les particules élémentaires qui constituent les atomes. Pour expliquer ce qu’elles pourraient être, les physiciens ne se basent que sur l’étude des interactions entre elles et sur des équations mathématiques.

Dans le livre à venir, nous allons partir de l’infiniment petit et remonter étape par étape à la Particule Primordiale, support de seulement quatre typologies de particules élémentaires constituant l’ensemble de toutes les autres particules selon une géométrie qui leur est propre dont certains regroupements types forment les différents atomes et leurs propriétés. Nous découvrirons également que la représentation du temps ou plutôt des temps est toute relative. En allant au cœur de la matière nous essayerons de répondre à la question existentielle à savoir si la matière que nous observons autour de nous est une réalité ou une illusion ? Où se situe donc notre conscience par rapport à l'état de cette matière ?

 

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Sur la base de ce que certains appels des coïncidences.

 

  1. Le mot de la fin ?

Il faut laisser le temps au temps pour accomplir toute œuvre.

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

L’œuvre, Kandja – L’enfant Sarakollé en Guinée, est un livre qui décrit d’une façon chronologique l’origine à travers ses ancêtres et l’enfance de l’auteur ainsi que les trois villages Sarakollés en Guinée et leurs cultures. Elle insiste aussi sur la bonne éducation et la responsabilité juvénile pour sa bonne insertion sociale ainsi que les problématiques et les solutions au système éducatif guinéen. Enfin, elle utilise un peu de la politique pour faire une étude partielle et comparative de la Guinée et du Sénégal.

 

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Tout d’abord, il s’agit de parler du peuple Sarakolé qui joua un important rôle dans l’histoire ouest-africaine à travers l’empire du Ghana, et leurs coutumes en Guinée d’aujourd’hui à travers l’enfance de l’auteur. Aussi, il pense aussi expliquer l’importance de l’éducation dans l’enfance qui consiste un soubassement à la formation du futur homme ou de la future femme responsable dans la société.

 

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

La religion, les sages conseils des vieux africains et ma propre expérience m’ont inspiré dans la rédaction de ce roman.

 

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

L’enfant noir de mon compatriote Camara Laye.

 

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Chercheur, éducateur et transmetteur.

 

  1. Quelle est votre citation favorite ?

« Malheureusement, la société est constituée de personnes n’ayant absolument la même pensée ni n’agissent guère de la même manière. C’est pourquoi les coutumes autrefois et les lois aujourd’hui sont nécessaires pour harmoniser les excellences pratiques sociales et prévoir les mauvaises pour les punir. »

 

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

J’aime choisir d’abord le titre principal, les titres des chapitres, écrire tout ce qui vient en tête, et pour finir par les développer et organiser.

 

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

J’aimerais écrire sur de la religion, de la politique et de l’économie.

 

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Cette maison d’Édition a déjà publié le roman d’une compatriote M’mah Soumah et il a été très bien fait.

10.Le mot de la fin ?

Il a été un honneur pour moi de publier mon premier roman et je remercie la maison, Les éditions des Panthéons pour leurs aides inestimables durant tout le processus.

 

 

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Y voir de la poésie dans un quotidien qui peut paraître banal, la richesse de choses simples pour peu que l’on s’y attarde. Un recueil de tranches de vie que chacun peut partager avec ses émotions propres. Des récits qui mettent en lumière la beauté de la Nature -

 

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Prendre le temps de contempler les choses les plus simples. Ne pas s’habituer à la feuille qui tournoie, au vent qui décoiffe, aux cris d’enfants, à la nuit qui tombe, au jour qui se lève, aux prés fleuris, aux chants d’oiseaux… Ne pas courir après le temps. Partager les joies, les peines, de son prochain sachant que chaque jour est nouveau – que le soleil luit après la pluie.

 

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

La Nature dans sa diversité infinie. - des moments lointains qui auront marqué la Vie – l’observation émotionnelle de ce qui nous entoure compassion dans la douleur de tout ce qui souffre.

 

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

« La Cité de la Joie » de Dominique Lapierre

 

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Dynamique - Amour du travail bien fait - Oreille attentive à autrui

 

  1. Quelle est votre citation favorite ?

Aide-toi, le Ciel t’aidera.

 

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Aucun, particulièrement. Je saisis le moment où le désir d’écrire, me conduit. Ce peut être la nuit, durant mes insomnies – la journée quand des instants particuliers se déroulent soit physiquement, soit mentalement. – je note les impressions qui me marquent pour les mettre en forme sereinement ensuite.

 

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Un roman dans lequel interviendrait - des gens simples devenus des figures inattendues de la vie moderne.

 

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Cette maison d’édition m’a paru sérieuse lors du premier entretien – j’ai aimé son cadre de travail.

 

  1. Le mot de la fin ?

Une expérience passionnante - et, se dire qu’il n’est jamais trop tard pour entreprendre.

 

Je suis une femme engagée, qui prend des positions tranchées sur les sujets qui m’intéressent et qui me passionnent. Je suis toujours du côté de l’opprimé et jamais du côté de l’oppresseur. J’ai une vraie passion pour un pays qui m’a tout donné et qui a changé ma vie : c’est le Maroc !

J’aime aussi profondément les animaux, c’est pourquoi je m’engage régulièrement auprès des associations de défense des animaux et bien sûr, j’ai, à la maison, des tas d’animaux que j’ai sauvés de l’enfer.

 

Si j’étais un livre, je serais : « Au plus beau pays du monde » de Tahar Ben Jelloun

 

Si j’étais une citation, je serais celle celle-ci :  « Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni les plus rapides, mais par ceux qui n’abandonnent jamais ». Citation de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II

 

Si j’étais un marque-page, je voudrais être un loup.

 

Si j’étais un discours, je serais : le discours prononcé par le Roi Mohammed VI devant le 28e sommet de l’Union Africaine le 31 janvier 2017.

 

Si j’étais une collection, je serais une collection de livres anciens.

 

Si j’étais un papier, je serais un papier à lettres raffiné

 

Si j’étais une bibliothèque, je serais Le Temple des Livres Marocains Al-Quaraouiyine à Fès, au Maroc.

 

Si j’étais une recette, je serais la recette de l’eau de rose

 

Si j’étais un titre de livre, je serais : « Jetez-moi aux loups et je deviendrai le chef de meute »